Le Phénomène / l’inconnu apprivoisé
Le Phénomène n’est pas seulement une énigme à analyser. C’est une rencontre avec l’inconnu. Comment apprendre à l’apprivoiser, individuellement et collectivement ?
Le plus difficile n’est pas de constater que quelque chose se passe.
Le plus difficile, c’est de vivre avec cette étrangeté sans la fuir ni l’idéaliser.
Le choc de l’inattendu
Quand l’inconnu surgit, il ébranle nos repères.
Nous cherchons aussitôt à le réduire : explication rationnelle, moquerie, ou au contraire une croyance rapide en une “solution extraterrestre”.
Ces réflexes sont compréhensibles : ils nous protègent du vertige.
Mais ils nous empêchent d’habiter pleinement l’inconnu.
Un apprentissage culturel
Dans d’autres sociétés, le contact avec l’altérité est ritualisé.
Les traditions chamaniques, les mythes, les cosmologies anciennes ont préparé des générations à rencontrer l’invisible.
En France, nous avons perdu ces filets symboliques.
C’est pourquoi l’arrivée du Phénomène risque d’être un choc : nous n’avons pas de langage commun pour l’accueillir.
Apprendre à respirer dans l’inconnu
Apprivoiser le Phénomène, ce n’est pas prétendre l’expliquer.
C’est apprendre à rester ouverts, à respirer dans l’étrangeté.
Cela suppose :
➣ une discipline intérieure (méditation, contemplation, rêve lucide),
➣ une ouverture culturelle (relier les cosmologies, écouter les témoins, prendre au sérieux les expériences),
➣ une vigilance critique (ne pas tomber dans la fascination ni le rejet).
C’est une écologie de la conscience à inventer.
Vers une maturité collective
Un jour, peut-être, la reconnaissance publique du Phénomène deviendra inévitable.
Ce jour-là, ce ne seront pas nos radars ni nos armes qui compteront le plus, mais notre maturité intérieure.
La capacité d’une société à accueillir l’altérité sans panique ni dogmatisme.
Apprivoiser l’inconnu, c’est se préparer dès maintenant.
Non pas pour trouver toutes les réponses, mais simplement pour marcher ensemble dans l'exploration.
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