Le Phénomène / la montée en fréquence (2019–2020)

Après le double choc de 2017 et les brevets de 2018, les signaux se multiplient : publications officielles, validations institutionnelles, auditions au Congrès. Le phénomène sort peu à peu de l’ombre.


À partir de 2019, le rythme s’accélère. Ce qui n’était encore qu’un frisson en 2017 devient une onde qui traverse les institutions et les médias.


Les vidéos officiellement reconnues

En avril 2020, le Pentagone publie de nouveau officiellement les fameuses vidéos “FLIR”, “Gimbal” et “Go Fast”, déjà révélées par le New York Times en 2017.
Cette fois, il ne s’agit plus d’une fuite ou d’un article de presse : le Département de la Défense lui-même confirme à nouveau que ces images sont réelles, et que les objets filmés demeurent non identifiés.

Ce geste a valeur de reconnaissance : l’État américain admet qu’il existe, dans notre ciel, des phénomènes aériens qu’il ne peut expliquer.


Le langage change : des “OVNIs” aux “UAPs”

Dans le même temps, une évolution lexicale s’impose : on ne parle plus d’OVNIs (Unidentified Flying Objects), mais d’UAPs (Unidentified Aerial Phenomena).
En francais : PAN (Phénomènes Aérospatiaux non identifiés).

Le mot "Phénomène" devient officiel, après avoir longtemps utilisé parmi les chercheurs dans le domaine.

Ce glissement sémantique est stratégique :
➣ il évite la charge culturelle du mot “OVNI”, associé aux soucoupes et aux extraterrestres,
➣il installe un vocabulaire neutre, institutionnel, acceptable dans les milieux militaires et politiques.

Le mot crée l’espace où l’on peut enfin discuter sérieusement.


Le Congrès entre en scène

Dès 2019, plusieurs commissions du Congrès s’intéressent au dossier.
Des briefings confidentiels sont organisés avec des pilotes et des responsables du renseignement.
La pression monte : le phénomène devient une question de sécurité nationale.

En juin 2020, le Sénat demande un rapport officiel sur les UAPs, préparé par le Pentagone et les agences de renseignement. C’est une première dans l’histoire moderne : le phénomène quitte les marges pour entrer au cœur du processus politique.


Une montée en fréquence

Entre 2019 et 2020, tout s’accélère :

  • reconnaissance des vidéos par le Pentagone,
  • adoption du terme UAP,
  • premières auditions et rapports parlementaires,
  • multiplication des articles dans les médias grand public.

C’est comme si le signal, encore faible en 2017, passait soudain dans une nouvelle bande de fréquences.
De discret, il devient audible.
De tabou, il devient discutable.


Et la France dans tout ça ?

Ici, rien. Ou presque.
Un silence obstiné. Quelques articles ironiques, quelques chroniques légères.
Aucun débat parlementaire, aucune enquête de fond.
Comme si le champ de répulsion culturelle maintenait notre pays en dehors de la conversation mondiale.

Et pourtant, ailleurs, la fréquence monte.
Et ce n’est que le début.


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