Le Phénomène / cosmologies anciennes (Dogons, Hopi, Hindouisme…)


Bien avant nos débats modernes sur les UAPs, de nombreuses traditions avaient déjà inscrit le ciel habité et l’altérité dans leurs récits fondateurs.


Le Phénomène n’est pas né en 2017, ni même au XXe siècle.
Ce que nous appelons aujourd’hui “UAPs” résonne avec des cosmologies anciennes, où le ciel, les ancêtres et les êtres venus d’ailleurs faisaient déjà partie du réel.


Les Dogons et Sirius

Au Mali, le peuple Dogon raconte depuis des siècles une origine liée à l’étoile Sirius.
Leurs mythes parlent des Nommos, êtres venus des cieux qui leur auraient transmis la connaissance.
Ce qui fascine les ethnologues et qui devrait toutes et tous nous fasciner, c’est que les Dogons décrivaient Sirius B, une étoile invisible à l’œil nu, bien avant que la science moderne ne la confirme.


Les Hopi et les Kachinas

Chez les Hopi d’Arizona, les Kachinas sont des êtres venus des étoiles.
Ils sont à la fois guides, messagers et enseignants.
Les récits hopis évoquent des cycles de destruction et de renouveau, où ces êtres célestes accompagnent l’humanité dans ses transitions.
Là encore, on retrouve l’idée d’une pédagogie cosmique : l’altérité comme initiation.


L’hindouisme et les vimanas

Dans les épopées indiennes (Mahabharata, Ramayana), les vimanas apparaissent comme des véhicules volants, capables de traverser le ciel, voire l’espace.
Ils transportent dieux et héros, et sont décrits avec des détails qui évoquent des machines réelles : propulsion, batailles aériennes, armes d’énergie.
L’hindouisme, plus largement, conçoit un univers peuplé de multiples plans de réalité (lokas), où les échanges entre mondes sont constants. Le multivers avant qu'on le nomme ainsi en Occident.


L’Égypte et Orion

L’Égypte ancienne liait étroitement ses récits fondateurs aux étoiles.
Osiris était associé à la constellation d’Orion, Isis à Sirius.
Les pyramides de Gizeh sont alignées sur la ceinture d’Orion.
Dans cette cosmologie, le pharaon n’était pas seulement un roi terrestre : il venait des étoiles et y retournait après sa mort.


Les Aborigènes et le Temps du Rêve

Pour les Aborigènes d’Australie, le Dreamtime (Temps du Rêve) est l’espace où les ancêtres-esprits créent et habitent le monde.
Certains de ces ancêtres viennent du ciel, traversent la terre, puis repartent.
Le ciel n’est pas un espace vide mais une dimension vivante, habitée, reliée au destin de la communauté.


Les peuples mésoaméricains

Chez les Mayas et les Aztèques, des figures comme Quetzalcoatl ou Kukulkan sont décrites comme des “dieux venus du ciel”.
Ils enseignent aux humains l’écriture, l’agriculture, les lois, puis disparaissent, promettant de revenir.
Là encore, une récurrence : l’altérité comme don de savoir.


Une mémoire récurrente

De l’Afrique à l’Australie, de l’Inde à l’Amérique, une trame se dessine :

➣ des êtres venus d’ailleurs
➣ un contact qui initie, enseigne ou transforme
➣ un lien constant entre ciel, conscience et destin collectif

Notre modernité a relégué ces récits au rang de mythes. Mais peut-être étaient-ils déjà une manière de dire ce que nous redécouvrons aujourd’hui : que le réel est plus vaste, et qu’il y a toujours eu des portes ouvertes vers l’inconnu.


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